L'agression filmée et publiée sur les réseaux sociaux
Une vidéo largement partagée sur les réseaux sociaux montre un individu entrant dans une épicerie de quartier à Machhad, une région touristique en Iran, où il prend à partie deux femmes non ventilées. Il leur verse un pot de yaourt sur la tête avant qu'un homme derrière le comptoir ne surgisse pour le faire sortir de la boutique.
Le lendemain, les autorités iraniennes ont annoncé avoir lancé un mandat d'arrêt contre les deux femmes agressées. Les autorités les accusent d'avoir violé les lois iraniennes en ne portant pas le hijab, le voile obligatoire en public pour les femmes.
La controverse de cette agresssion
Cette décision a été largement critiquée par des organisations de défense des droits de l'homme et des militants en Iran et dans le monde entier. Ils ont appelé les autorités iraniennes à protéger les femmes contre la violence et la discrimination, plutôt que de les poursuivre pour des infractions mineures.
Le hijab est une obligation en Iran depuis la révolution islamique de 1979. Les femmes qui ne portent pas le hijab en public pensent une amende ou une arrestation. Les femmes qui récidivent peuvent être soumises à des peines plus sévères, comme une peine de prison.
Cette obligation est depuis longtemps un sujet de controverse en Iran, où de nombreuses femmes ont imposé le hijab comme une restriction de leurs libertés. Des femmes iraniennes ont organisé des manifestations pour protester contre l'obligation du hijab, affirmant que cela va à l'encontre de leurs droits fondamentaux.
L'agression des deux femmes non voilées a suscité des débats sur les réseaux sociaux, où de nombreux utilisateurs ont exprimé leur solidarité avec les femmes agressées et leur soutien aux femmes iraniennes qui luttent contre l'obligation du hijab.
En réaction à l'agression, le président iranien s'est appelé à une enquête sur l'incident et a promis de protéger les femmes contre la violence et la discrimination. Cependant, certains militants ont accusé les autorités iraniennes d'hypocrisie, affirmant que les agressions contre les femmes non voilées sont courantes en Iran et que les autorités n'ont pas pris de mesures suffisantes pour y parvenir.
En conclusion, l'agression des deux femmes non voilées en Iran et le mandat d'arrêt lancé contre elles ont provoqué une vive réaction de la communauté internationale. Les militants des droits de l'homme et les organisations de défense des femmes ont appelé les autorités iraniennes à protéger les femmes contre la violence et la discrimination, plutôt que de les poursuivre pour des infractions mineures. L'affaire a également mis en lumière la controverse sur l'obligation du hijab en Iran et la lutte continue des femmes iraniennes pour leurs droits fondamentaux.
Source : TF1
